António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, exhorte à un changement de cap, afin que dans l'avenir, la population mondiale qui s'accroît puisse être suffisamment nourrie malgré les considérables modifications du climat. Déjà en 2008, le Rapport sur l'agriculture mondiale commandé par l'ONU et la Banque mondiale "L'agriculture à la croisée des chemins – il n'est plus possible de continuer comme cela!" réclamait un changement de cap en direction de l'agriculture biologique.
Oui, le bio peut nourrir le monde, si les consommateurs, l’économie et la politique admettent que l'on ne peut continuer ainsi et relèvent les défis d'une nouvelle voie et agissent en conséquence. Le potentiel de l'agriculture biologique et biodynamique est grand: elles rendent aux sols leur fertilité, les sols fertiles fixent le carbone, enherbent les déserts, faisant d'eux des écosystèmes diversifiés.